Toulouse es la ciudad donde he nacido, como es lógico le tengo mucho cariño, hoy me he acordado de su canción y por eso la pongo aquí, lo malo es que está en francés y claro, a los que no entendéis este idioma no os va a decir nada, pero igual me apetece tenerla en el blog, junto a una foto que hice en 2005 y que luego he retocado para darle un aire pictórico, más adelante pondré una entrada con fotos de Toulouse y su historia, curiosidades, etc. En esta foto se ve el Pont-Neuf sobre el río La Garonne.
También os dejo la canción en audio por si os apetece escucharla cantada por su autor, la tenéis al final de la entrada.
"O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse"
Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se raniment
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l’avenue vers l’école
Mon cartable est bourré de coups de poing
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
O mon païs, ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu’on se traite
Il y a de l’orage dans l’air et pourtant
L’église St-Sernin illumine le soir
D’une fleur de corail que le soleil arrose
Une fleur de corail que le soleil arrose
C’est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C’est peut-être pour ça qu’on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?
Voici le Capitole, j’y arrête mes pas
Les tenors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J’entends encore l’écho de la voix de papa
C’était en ce temps-là mon seul chanteur de blues
Aujourd’hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l’un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse
Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se raniment
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l’avenue vers l’école
Mon cartable est bourré de coups de poing
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne
O mon païs, ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu’on se traite
Il y a de l’orage dans l’air et pourtant
L’église St-Sernin illumine le soir
D’une fleur de corail que le soleil arrose
Une fleur de corail que le soleil arrose
C’est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C’est peut-être pour ça qu’on te dit Ville Rose
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?
Voici le Capitole, j’y arrête mes pas
Les tenors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J’entends encore l’écho de la voix de papa
C’était en ce temps-là mon seul chanteur de blues
Aujourd’hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l’un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles
O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse
Claude Nougaro - Toulouse
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